L'Italie et la France renforcent leur collaboration industrielle
Axe entre l’Italie et la France sur l’hydrogène, la santé, l’espace et les semi-conducteurs : Giorgetti et Le Maire relancent leur coopération sur de grands projets européens.
L’Italie et la France tentent de relancer la collaboration sur des grands projets technologiques d’intérêt commun. Le ministre du Développement économique Giorgetti et le ministre français de l’Économie Le Maire ont discuté le développement de projets dans les secteurs de l’aérospatial, l’hydrogène et les semi-conducteurs. La pandémie a souligné la nécessité d’une autonomie stratégique de l’Europe dans les différents secteurs économiques.
En outre, les deux ministres ont évoqué une coopération renforcée dans le domaine de l’aérospatiale et en particulier pour les lanceurs spatiaux.
Les partenariats industriels entre les deux pays, mais aussi avec l’Allemagne, se sont renforcés ces dernières années face au danger de la domination technologique des autres pays.
La crise actuelle a mis en évidence la dépendance excessive de l’Europe par les fournisseurs asiatiques de composants microélectroniques. Une question d’autonomie stratégique émerge clairement.
L’Italie et la France partagent la demande à la Commission européenne d’approuver rapidement, d’ici 2021, un deuxième IPCEI après le premier qui a déjà commencé, avec lequel obtenir l’autorisation de l’UE pour des aides d’État substantielles en soutien des investissements privés sur l’hydrogène. Le projet devrait se concentrer sur les électrolyseurs mais aussi sur d’autres composants de la chaîne d’approvisionnement tels que les réservoirs. La France mise tout sur l’hydrogène vert, produit avec des énergies renouvelables par électrolyse.
Dans le domaine de la micro électrique, l’UE a déjà lancé un premier IPCEI impliquant la participation des gouvernements italien et français. Le Maire renouvelle cependant l’appel à Bruxelles pour un second projet à développer pour des composants à utiliser, par exemple, dans les chaînes d’approvisionnement des nouvelles technologies 5G et 6G.
Également pour la recherche dans le domaine de la santé et de la biotechnologie, le troisième front commun, l’Italie et la France visent un IPCEI.