Messaggerie Subalpine
1. Décrivez votre activité et qui vous êtes ?
La Messaggerie Subalpine est une typographie familiale, qui travaille dans le domaine des arts graphiques. Notre business principal est la production de manuels, auxquels s’ajoutent de plus en plus à la production de boîtes, de vitrophanies personnalisées et d’étiquettes à longue durée de vie, en termes de chiffre d’affaires et de quantité.
Nous nous sommes spécialisés ces deux dernières années dans l’impression de papier alimentaire : sets de table, étiquettes pour le beurre/ fromage et papier polyéthylène. Notre production est conforme à la réglementation Moca (matériaux et objets en contact avec les aliments) afin de donner un produit testé et conforme aux règles en vigueur (CE 1935/2004 et CE 2003/2006). Nous faisons appel à des laboratoires agréés par ACCREDIA pour effectuer des tests de migration spécifiques sur nos papiers imprimés afin de remettre au client un rapport signé pour garantir la conformité au contact alimentaire.
2. Quand et comment vous êtes nés ?
En 1906 est né la typographie Messaggerie Subalpine, à Dronero, 7 route Giolitti (la maison de Massimo), anciennement appelée « Tipografia Commerciale », dont Giovanni Lantermino e Giacomo Coalova sont les associés. L’un des premiers travaux imprimés par la typographie remonte à 1911, il s’agit d’un livre intitulé « L’Alta Valle Macra » un guide illustré de la vallée de la Maira avec de nombreuses illustrations, excursions et pages publicitaires d’activités artisanales et hôtelières à Dronero et dans la vallée de la Maira. Il a été réédité en 2012 pour célébrer les 101 ans d’activité et pour souligner une histoire qui n’a jamais été interrompue. La réimpression est un hommage à notre famille.
L’une des œuvres qui nous a caractérisés est l’impression du périodique « il Progresso », un journal antifasciste de l’époque de Giolitti dirigé par Lantermino.
En janvier 1944, à Dronero, l’imprimerie fut incendiée et Lantermino et Cristoforo Coalova, fils de Giacomo, furent déportés à Mauthausen d’où ils ne revinrent jamais.
Avec beaucoup d’efforts et de sacrifices, l’entreprise a repris son essor dans l’immédiat après-guerre avec les frères Lino et Giovanni de Cristoforo et la femme de ce dernier, Milena Kadovic, fille d’une réfugiée monténégrine nommée Miriana. Milena et Giovanni Coalova – Netu – , avec Lino font de leur mieux pour continuer l’œuvre de l’entreprise ; on arrive dans les années 60 et 70 quand, pour aider ses parents, arrive Carlo Giovanni, tout juste ses études terminées et intéressé par le travail, qui s’oriente vers une clientèle plus large et toujours soutenu par sa femme Anita, investit dans l’entreprise – il change de machines et rêve d’expansion pour cette activité.
Cela nous mène jusqu’à notre époque, où Andrea, Giacomo et plus tard Nicola commencent à travailler ensemble….
3. A qui vous adressez-vous ?
– Nous nous adressons aux entreprises de production industrielle pour les manuels
– Fromageries
– Entreprises produisant des produits alimentaires
– Entreprises qui ont besoins d’emballages de produits
4. Selon vous, quels sont vos points forts ?
– Travail sur mesure pour le client
– Disponibilité et livraison rapide
– Précision et expérience sur le terrain
– Nous sommes à l’écoute et nous répondons aux besoins du client.
– Bon mélange d’expérience et de tradition dans le secteur avec l’innovation technique et technologique
– Nous suivons avec rigueur et soin la partie de l’analyse en laboratoire du document pour remplir la déclaration de conformité alimentaire MOCA, conformément aux règles en vigueur dans le secteur.
– Nous fabriquons des boîtes et des emballages à partir de dessins techniques et de maquettes que nous réalisons nous-mêmes, en créant du ‘’sur mesure » pour le client, puis nous l’imprimons, l’ennoblissons et l’emballons.
5. Quels résultats avez-vous obtenus jusqu’à présent ?
– Augmentation du chiffre d’affaires à partir de 2016
– Nous avons considérablement élargi notre Know-how et notre gamme de produits tels que l’emballage et l’imprimante alimentaire.
– Nous avons amélioré la coordination entre la demande d’un devis et le stock grâce à de bons choix de gestion.
– Depuis 2017 à aujourd’hui, nous avons réalisé des investissements importants dans des machines modernes et productives.
6. Pouvez-vous donner quelques exemples d’actions concrètes que vous avez menées au cours de l’année dernière ?
2017 : Nous avons investi dans un traceur HP pour imprimer des matériaux tels que le pvc et le grand format
2018 : Nous avons investi dans une imprimante numérique d’arts graphiques « Konica Minolta » pour l’impression commerciale à court tirages, afin de répondre aux exigences immédiates des clients.
2019 : Nous avons développé les procédures Moca, avec des consultants spécialisés dans le secteur de l’imprimerie du secteur alimentaire.
En mai 2019 : nous avons élargi nos équipements avec une machine de découpe grand format « Atena » pour la production de boîtes et d’emballages.
2019 : Nous avons loué un entrepôt externe dans la zone industrielle de Dronero pour agrandir l’espace de stockage pour le papier et le carton, pour rendre le déchargement des marchandises plus rapide et plus sûr et pour offrir un meilleur service de logistique.
7. Qu’est qui vous a amené à vous lancer sur le marché français et, notamment, sur la Côte d’Azur ?
– Un nouveau défi à relever pour augmenter notre chiffre d’affaires et donner une nouvelle impulsion à une dimension plus industrielle de notre activité
– Notre objectif est celui d’exporter nos produits, renforcé par le fait que nous connaissons les régions car Andrea a vécu pendant 1 an à Nice.
8. Comment la Chambre de Commerce Italienne vous aide-t-elle à faire face à ce marché ?
La Chambre de Commerce Italienne nous soutient du point de vue communicatif en nous donnant une visibilité sur les différentes plateformes en ligne, nous avons fait plusieurs rencontres pour comprendre sur quels produits cibler, profitant de sa connaissance et de sa présence sur le territoire.
9. Comment jugez-vous l’importance de la Chambre de Commerce Italienne dans le monde ?
Je pense que c’est essentiel pour toute entreprise qui veut faire face à un nouveau marché, pouvoir bénéficier de l’aide et des conseils de la Chambre de commerce. Un tremplin pour faire face aux nouveaux défis. Une aide concrète pour soutenir le made in Italy.
10. Quels sont vos prochains objectifs et que souhaitez-vous pour l’avenir ?
– D’ici fin juin, nous aurons terminé la certification FSC pour la gestion responsable du papier.
– D’ici fin juillet, nous souhaitons terminer la certification de qualité ISO 9001.
– Nous voulons augmenter le parc de machines avec une machine de sérigraphie qui nous permet de peindre et d’ennoblir nos produits imprimés avec des traitements UV.
– Nous sommes en contact avec un laboratoire agréé par ACCREDIA pour faire réaliser un test spécifique (test au xénon) sur nos étiquettes afin de donner au client la meilleure qualité certifiée possible.