Nos meilleurs vœux 2020

2020? Un instant s’il vous plaît. Parlons d’abord de la Côte d’Azur. Les voeux? Oui, mais après quelques lignes.

Nous sommes des fans de la Côte d’Azur. La Côte d’Azur est un endroit magnifique où il fait bon vivre, pour travailler ou simplement pour passer ses vacances. Evidemment.

Mais notre mission est de favoriser les échanges entre l’Italie et la France, donc de rappeler, tous les jours aux italiens, particuliers ou chef d’entreprise, que c’est ici qu’il faut investir. Car si nous ne le faisons pas, les autres diront que c’est Londres, la plus belle ville du Monde ou New York, ou encore Barcelone, Rio, etc etc.…mais non, mais non, pour nous, les « italiens » de la CCitalienne c’est la Côte d’Azur, car c’est ici que nous attirons les investissements des entreprises.

La Côte d’Azur, pas seulement Nice, Cannes ou Antibes, mais tout ce territoire, unique, c’est unique Métropole qui pour nous, qui commence à Menton et finit à Saint-Tropez. C’est ici que nous disons aux chefs d’entreprises italiens qu’il faut investir. Pas en Espagne, ou Royaume Unis ou en Allemagne, mais chez nous, sur la Côte d’Azur, dans les Alpes-Maritimes.

Nous travaillons aux côtés des Municipalités, de toutes les Municipalités, des plus petites aux plus grandes. Nous travaillons avec le Département des Alpes-Maritimes, exemplaire pour ses investissements et pour sa gestion respectueuse des besoins des azuréens mais aussi des économies de nos citoyens. Nous travaillons pour ce territoire et nous vivons ce territoire tous les jours avec enthousiasme, en espérant, une année après l’autre, que les gouvernants italiens, nationaux et locaux, apprennent des Municipalités locales et des investissements que toutes les Villes Azuréennes, sont capables de faire au quotidien.

Bonne Année à vous Messieurs les Maires, Bon 2020. Bonne Année Mesdames et Messieurs les Députés, bonne année M. le Président du Conseil Départemental.

Nous expliquons donc aux italiens, comment travailler en France, comment l’Aéroport de Nice Côte d’Azur ou celui de Cannes Mandelieu, se développent, ce qu’est Sophia Antipolis (pour les italiens un Parc technologique c’est souvent un laboratoire en béton installé dans une ancienne usine et non pas un P A R C avec des arbres !!), comment on gère les ports de plaisance, comment on gère et développe les centres des congrès, comment le sport devient une source d’économie, exactement comme la culture ou le tourisme.

Bonne année à vous toutes et à vous tous qui, jour après jour, contribuez à la croissance de notre département.

Nous aimons la France et les français aiment l’Italie. Souvent nous parlons la langue de notre cousin frontalier, mais quelquefois nous ne comprenons pas la culture de notre voisin et le vrai contenu économique de certains mots faciles à comprendre, en apparence. Ainsi nous expliquons que l’Office de Tourisme ce n’est pas seulement le petit bureau de distribution de flyers, mais une agence de développement au service des Villes. Mes amis, directeurs de nombreux OT (bonne année à vous !) vous faites un travail unique aux côtés des municipalités et pour nos municipalités.

Encore un mot facile à comprendre ? Collège ! Mais quand les italiens voient de pré l’organisation d’un collège en France ils comprennent qu’il s’agit de tout autre chose que les « scuole medie ». Bonne année à vous Mesdames et Messieurs de l’Académie ; bonne année Mesdames et Messieurs les enseignants. Notre futur dépend de vous et du savoir que vous arriverez à transmettre à nos enfants.

Et parlons des organisations patronales. On connaît le MEDEF et ses UPE. On connaître peut-être Confindustria, surcertainement moins Confcommercio, Coldiretti, Confartigianato, Confesercenti, CNA…. mais savez-vous qu’en Italie les organisations patronales, séparées par secteur d’activité (industrie, artisanat, commerce et agriculture), font aussi les activités qui sont en France des experts comptables, des avocats et d’autres grands cabinet de Conseil ? Le tissu économique italien, riche de ses six millions de PMI/PME est unique et surtout complètement différents de celui de sa douce voisine, la France. Bref, la CCitalienne est un amortisseur culturel qui filtre et facilite les contacts entre les organisations italiennes et françaises.

Bonne année donc à notre UPE 06 et à celles des autres Départements voisins. Bonne année à tous nos collègues des organisations patronales italiennes et françaises qui nous aident à assister et conseiller les entreprises françaises et italiennes.

Ça fait depuis 1996 que nous ouvrons avec succès (heureusement sinon on aurait déjà fermé !) pour la promotion économique, touristique et culturel de la Côte d’Azur. Nous sommes fiers de toutes ces industries françaises qui investissent en Italie et de tous ces petits commerçants et artisans qui, en s’installant sur la Côte d’Aur, facilitent la croissance et l’emploi. Les nombreux restaurants italiens représentent la partie plus visible, mais tous les secteurs d’activités sont concernés, sauf que, quand une entreprise italienne arrive en France, ouvre une SA, SAS, SARL… elle devient française et se font dans la masse. Donc on ne la voit plus et nous, à la CCitalienne, on n’a pas toujours le droit de vous raconter tout ce que nous faisons. Mais elles sont là, elles sont intégrées, elles sont devenues françaises nos entreprises grâçe à un travail que nous faisons en harmonie avec le Consulat Général d’Italie, la Préfecture et toutes les autres administrations françaises. Bonne année M. le Consul Général d’Italie, Bonne année M. le Préfet !

On rentre dans une nouvelle décennie. On rentre dans le futur. Les voitures connectées, les villes connectées, la 4D, la 5G et internet sans limite, les drones. Mais je voudrais commencer cette année avec une petite pensée pour quelque ami. Des amis symboles du développement de la Côte d’Azur et des batailles menées pour ces magnifiques territoires. Des amis qui m’ont beaucoup appris, qui nous ont beaucoup donner. Et en pensant à eux, j’espère que d’autres élus continueront les mêmes batailles et oeuvrerons pour construire un futur meilleur pour nos enfants.

Je commence par le Sénateur José Balarello qui a combattu pour nous donner un département qui ne soit pas isolé de l’Italie ; un département qu’il voyait, plus proche de Rome que de Paris ! Notre souhait pour ces prochaines décennies est que d’autres élus continuent à se battre avec la même ferveur pour des meilleures infrastructures locales bien sûr mais surtout frontalières. Tunnel de Tende, autoroute de Turin, pont de Gêne… bref, risque élevé d’isolement. Les infrastructures sont la clé du développement de ce Département, mais aussi, ne l’oublions pas, de ses relations économiques avec l’Italie, premier partenaire commercial de la région. Infrastructure et technologie. Alors permettez-moi de dire un mot pour le Sénateur Lafitte : un visionnaire avec lequel nous avons reçu de nombreuses entreprises et délégations italiennes. Il a contribué à créer ce présent, notre présent, il a créé les bases pour le futur de nos jeunes. Il a fait de la Côte d’Azur un lieu industriel, mais en amenant, il y a 50 ans, des industries qui ne produisent pas, qui font de la recherche, qui inventent, donc, qui ne polluent pas (comme on demande aujourd’hui). Il a contribué à créer le plus important parc technologique au monde après la Silicon Valley.

Bonne année à tous les élus et aux 1500 entreprises qui, avec leurs inventions et innovations nous accompagnent dans le futur.

Mais Demain arrive si vite que nous devons profiter du présent. Et c’est en connaissant le passé, l’histoire, que nous donnerons un meilleur futur à nos enfants. C’est en connaissant le passé et en étant toujours reconnaissant vis-à-vis de nos prédécesseurs que nous continuerons à rendre la Côte d’Aur le plus bel endroit au monde, un endroit où vivre et travailler, un endroit où continuer à faire rêver des millions de touristes. Nous pouvons faire encore mieux. Ecouter les classes sociales plus pauvres, tous ceux qui, en travaillant dans un monde orienté de plus en plus vers les services, n’arrivent pas à terminer la fin du mois. Mais ce ne sera pas en continuant à augmenter les aides sociales que nous pouvons les aider. C’est en créant de meilleures conditions pour l’économie des entreprises, leur fiscalité, en baissant les charges et les impôts, trop élevées en France, trop élevées en Italie et en Europe en générale, que nous pouvons permettre aux chefs d’entreprises des mieux rémunérer leurs salariés. Beaucoup de Chef d’entreprise ont une culture aujourd’hui solidaire, veulent que leurs salariés vivent mieux. Mais avec un niveau de charges si élevées les entreprises auront du mal à continuer à investir et à créer des emplois. Donc, faisons mieux, en France, en Italie, en Europe, créons les conditions pour un futur meilleur, permettons à tout le monde d’accéder à l’emploi et de vivre dignement aujourd’hui et demain.

Nous y croyons, nous y arriverons-nous nous devons de réussir.

Bonne année à toutes et à tous, bon 2020, bonne décennie.